5 sept.08.
Comme à mon habitude, je visite lespac. Depuis 2 ans, je cherche un cheval. Je ne sais pas si il sera castré ou une jument. Je me dis qu’à partir de 4 ans, si il a déjà été sellé, ca serait ok pour moi. Je vois sur internet la photo de Tonnerre. C'est une jument paint noir et blanc tobiano.
Je suis intéressée, mon cœur bat plus vite. J’appelle immédiatement, ce qui ne me ressemble pas. Je prends rendez vous pour le lendemain. Entre temps, Catherine sa propriétaire me rappelle. Quelqu’un est venu la voir cette apres-midi et semble intéressée. Je finis plus tot et je me rends. Je rencontre Tonnerre. Meme si je la trouve très belle, je mets mon cœur en laisse.
6 sept. 08
Je veux revenir la voir le lendemain, lorsqu’il fera plus clair. J’arrive le lendemain, elle est en train de se faire déferrée. Elle fait ca comme une grande. On m’offre de la monter après que l’amie de Catherine l’ait monté. Je sens que c’est le coup de foudre. Je prends 1 semaine pour y penser environ.
Catherine me dit qu’elle a fait des parades avec Tonnerre, que c’est souvent sa cousine de 12 ans qui la monte.
13 sept. 08
Je rappelle Catherine. Je décide de prendre Tonnerre.
15 sept. 08
Je conclus le contrat.
17 sept. 08.
Je retourne voir Tonnerre. Je la selle et je la monte. Elle commence à boiter. Étrangement, Catherine s’est éloignée alors que d’habitude elle se tient toujours tout près.
23 sept. 08.
Le vétérinaire vient voir Tonnerre. J’ai fait des démarches pour la changer de pension. Elle vient lui donner ses vaccins et lui fait un Coggins test. Lorsqu’elle l’examine ses pattes, elle diagnostique un ring bone. J’essaie de lui donner du butazone. C’est notre premier différend. Mme n’aime ni la compote de pomme, ni la mélasse. Elle réagit lorsqu’on tente de lui donner un traitement.
2 oct. 08
Tonnerre arrive à sa nouvelle maison. Elle embarque dans la remorque comme une grande. Je suis enchantée du monsieur et encore plus d’elle. Je fais des démarches pour lui faire tailler ses sabots.
Début novembre,
Je travaille, je ne peux etre là pour la première trime de Tonnerre. Elle est littéralement effrayée, il parait.
Début décembre,
Voyou revient. Tonnerre a fait des progrès, mais c’est encore laborieux la trime.
Fin décembre.
Voyou revient avec le propriétaire de Pystache. Avec de l’éthologie, on reprend doucement confiance. Tonnerre apprend à demander de reprendre ses pattes avec plus de politesse. J’ai aussi trouvé un truc pour lui donner de la butazone. Vive les carottes hachées.
En janvier 2009
Voyou revient avec le propriétaire de Pystache. Encore une fois, elle reprend encore plus confiance. Voyou reprend des photos, les progrès sont assez frappants.
En février 2009
Cette fois-ci, Voyou est seule avec moi et Tonnerre. La trime se fait en un temps record. Tonnerre commence à renifler davantage Voyou.
En mars 2009
Tonnerre réagit un peu plus fortement par l’impatience à Voyou. Elle tente meme de la mordre à 2 reprises. J’ai oublié la butazone auparavant. Est-ce cela ou l’adolescence.
Pendant tous ces mois, à cause du ring bone, je n’ose pas trop la monter. De temps à autre, je la fais marcher. Elle est réticente. Elle fait 3 pas et arrête. Par moment, elle entre et sort tres facilement de l’écurie. A d’autres moments, elle ne veut pas. Ce n’est pas claire en moi, comment je dois réagir.
Je la selle et la bride à quelques occasions. Elle tente de me pousser avec sa tête à ce moment.
J’ai aussi fait la fin de semaine des écuries Namasté. J’ai vraiment le gout de faire de la psychothérapie assistée par le cheval avec Tonnerre.
J’ai même amenée une de mes clientes qui avait ses cavaliers rencontrer et qui avait vécu un traumatisme. Ce fut une belle rencontre. Cela me confirme dans ce que je veux faire. Il me reste à obtenir mes cavaliers. Puis par la suite faire une formation pour pousser plus loin mon projet.
J'ai aussi commencèr à compter les dodos. En effet, je rêve de la faire pouliner.
Le 28 mars.
Je rencontre Sarah pour la deuxième fois avec joie. Elle vient me donner mon premier cours. J’ai été deux fois observatrices pour un cours avec Hélène.
Cette fois ci, c’est Tonnerre et moi qui vont travailler.
J’apprends l’importance des 4 niveaux.
Nous pratiquons la marche en laisse.
Nous pratiquons le stick me.
Sarah me montre le début de comment longer.
Sarah m’initie au break d’urgence.
Je me pratique à me rendre de chaque côté de Tonnerre et qu’elle me laisse passer.
Sarah me montre à enlever et mettre le licou de Tonnerre. Sarah repart. Je suis vraiment enchantée. Je commence à clarifier plein de choses en dedans de moi. En gros, je veux etre comme un parent coach pour Tonnerre.
Dans l’après midi, je rencontre Voyou et Pystache, ainsi que Claudine et Yvan. Je suis vraiment épatée de ce qu’ils obtiennent de leurs chevaux. Cela me motive.
Le 30 mars
Je recois le test génétique de Tonnere. Elle est hétérozygote.
Le 1er avril.
Ce soir, j’ai du temps. Je me rends à l’écurie. Je commence par la faire marcher avec son licou et sa laisse d’habitude. Pour aller à l’autre bout du champ, Tonnerre collabore bien. De même pour sortir de l’écurie. C,est plus claire pour moi les 4 niveaux.
Quand on revient vers l’écurie, le chien court en arrière de nous. Tonnerre temps de le kicker. Comme j’ai la laisse, je n’ai malheureusement pas le réflexe de la pousser loin de moi. Elle passe tout près de me kicker en voulant kicker le chien. Je la calme et je la fais marcher de nouveau.
Je fais seulement la tenir plus fermement. Je la fais de nouveau marcher. Encore une fois même scénario. Le chien s’énerve et Tonnerre aussi. Cette fois, en sautant, je bute sur quelque chose et je tombe. J’ai encore comme réflexe de tenir la laisse très serrée. Elle me tire et se rend compte que je suis drôlement pesante. Je me relève et je la calme.
Je décide de retourner à l’écurie. Je lui mets son licou Parelli. Je l’amène marcher. Elle collabore encore mieux.
Je retourne à l’écurie. Je la mets sur les chaînes. Je lui enlève son licou Parelli et je lui mets son licou régulier en tentant d’en faire un jeu. J’ai toutefois de la difficulté à relâcher de la pression lorsque c’est nécessaire.
De même lorsque je lui cure les pieds, si elle recule, je recule avec elle, jusqu’à ce qu’elle s’immobilise. Je n’ai pas finir de saisir le timing entre moi et elle.
Je prends conscience que lorsqu’il se passe quelque chose, j’ai tendance à figer et à m’enraciner encore plus pour devenir sa sécurité J’ai rarement peur. Par contre, c’est clair pour moi que dorénavant je lui mettrai son kit Parelli pour l’éloigner de moi sans l’échapper lorsqu’elle veut s’énerver. Je veux lui apprendre le respect de ma bulle même dans ce temps là.
Je repars avec plein de questions, mais surtout le goût de la travailler. Je me rends compte qu’elle a appris je crois à craindre l’humain, mais elle ne m’accepte pas encore comme leader.